Auteur : JP Delaney
Editions : Le livre de poche
Parution : 28 Février 2018
Pages : 512
Mon avis
Ce thriller psychologique raconte l’histoire de deux personnages principaux qui ont en commun de vivre dans la même maison mais à des périodes différentes.
On suit l’installation et le quotient de Jane et Emma dans cette maison très particulière. L’auteur nous décrit leurs réactions et leurs sentiments face à ce nouveau mode de vie. Puis leurs destins vont se trouver mêler car Jane apprend l’existence d’Emma, la locataire précédente. Au fil des pages Jane va se rendre compte que sa nouvelle vie recèle bien des similitudes avec celle d’Emma. Elle va donc mener l’enquête pour tenter de découvrir les secrets d’Emma qui peuvent expliquer son destin.
Un élément clés dans toute cette histoire est la maison. Cette maison n’est pas simplement unique par son coté architectural ou technologique ou encore minimaliste, mais c’est plutôt l’ensemble des règles de fonctionnement impactant les gens qui y vivent qui la rend vraiment unique.
Le personnage d’Edward Monkford, l’architecte de la maison, est lui aussi pleins de mystère et joue un rôle extrêmement important dans les deux histoires. En effet sa personnalité atypique, son étrange comportement envers les femmes et sont mystérieux passé en font un suspect idéal pour Jane et pour le lecteur.
Les autres personnages secondaires qui m’ont le plus interpellée sont l’inspecteur Clarke par son changement d’attitude au fil de l’histoire d’Emma.
J’ai aimé ce roman car on va de rebondissement en rebondissement. J’ai également beaucoup apprécié le choix de l’alternance des points de vue, d’Emma et de Jane, à chaque chapitre. Ce choix est extrêmement judicieux et rend le livre captivant.
Le point négatif de ce roman est l’ambiance, très froide et dure, qui émane de celui-ci. En effet les deux jeunes femmes sont dans un état d’esprit très angoissé voir dépressif et cela se ressent dans la lecture. De plus certains passages sont parfois choquants moralement et psychologiquement.
La fin m’a surprise, je ne m’attendais pas à ce dénouement là. Les personnages les plus « dérangés » ne sont pas ceux que j’ai cru avoir identifiés au fil de ma lecture. La fin permet de se rendre compte du « véritable pouvoir » qu’exerce la maison.
A tout les adeptes de roman psychologique je conseille ce roman et à tous les autres qui veulent tenter ce genre : foncez les 512 pages se lisent toutes seules!
L’info bonus : JP Delaney est le pseudonyme de Tony Strong, auteur Britanique, également publicitaire qui publie souvent sous le pseudonyme d’Anthony. Le réalisateur Ron Howard – qui a dirigé les adaptations des romans de Dan Brown au cinéma – a déjà acheté les droits du livre pour un passage sur grand écran.
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