Auteur : Edward Care
Editions : Le livre de poche
Parution : 13 Avril 2016
Pages : 471
Résumé
Au milieu d’un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Cet étrange château abrite une famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, dont il devra prendre soin toute sa vie. Clod, notre jeune héros, a ainsi reçu une bonde universelle – et, pour son malheur, un don singulier : il est capable d’entendre parler les objets.
Mon avis sur le tome 1
Ce tome nous décrit les différentes personnes qui composent la grande Famille des Ferrayor tout en nous peignant leurs coutumes, leurs façons de vivre notamment la place des objets pour eux.
Cet univers est vraiment très particulier, unique, l’ambiance est très sombre. Ce sentiment vient des descriptions du paysage qui entourent le manoir, (celui-ci est encerclé d’une immense décharge), mais aussi de l’attitude des personnages entre eux. En effet, les Ferrayor se comportent entre eux de manière très guindée, il y a une forme de hiérarchie entre eux qui influe leurs rapports. De plus ils vivent exclusivement entre eux, ils sont coupés du reste du monde, et ont donc développé un fort sentiment de supériorité.
Ma lecture a été influencée par cette ambiante et par les nombreux personnages qu’on rencontre au cours du roman. J’avoue m’être un peu perdue dans tous ces oncles, ces tantes et ces cousins, bien que l’on ait à la fin de chaque chapitre le dessin d’un ou des personnages qui est intervenu dans le chapitre. Cependant j’ai continuée ma lecture car j’étais captivée par cet univers biscornu, je voulais percer le secret qui existe entre les objets et les Ferrayor. De plus l’alternance des points de vue à chaque chapitre m’a aidée à « résoudre » ce mystère.
Le personnage principal, Clod, m’a interpellé de par sa différence de caractère et de pensée du reste de sa famille mais aussi par la place atypique qu’il occupe au sein de celle-ci. Ses oncles, tantes et cousins le sous-estiment et certains le persécutent. Heureusement il a un grand ami, son cousin Tummis, avec qui il peut être lui-même et qui comprend son don.
Lucy Pennant, la seconde héroïne de cette histoire, est également un personnage atypique. En effet elle prend conscience de sa différence par rapport à la famille Ferrayor et cela malgré sa forte envie de faire partie de cette puissante famille. Elle va aller à l’encontre des règles, des lois, des coutumes pour aider son ami Clod et faire ce qui lui semble juste.
Certains personnages secondaires m’ont vraiment agacée, le grand-père et la grand-mère de Clod, et j’ai même profondément détesté d’autres comme le cousin Moorcus le tortionnaire du château qu’on ne punit jamais.
Cependant la fin n’apporte pas toutes les solutions et je pense que les tomes 2 et 3 doivent amener son lot de révélations.
Mon avis sur le tome 2
J’ai tellement aimé cette saga que j’ai lu le tome suivant lors du weekend à 1000 ! J’ai adoré replonger dans l’univers des Ferrayor.
Au début du roman on rencontre de nouveaux personnages ainsi que des personnages secondaires du premier tome puis sont réapparus, pour mon plus grand bonheur, nos deux jeunes héros Clod et Lucy. Ces deux personnages vont devoir traverser tout le faubourg et survivre à plusieurs péripéties avant de se retrouver à nouveau réunis.
A travers la fuite de nos jeunes héros on découvre le monde du faubourg, la pauvreté des habitants, leurs soumission face aux Ferrayor, leur impuissance face à la « maladie » et bien sûre leurs rapports avec les objets.
On en apprend plus sur les « gens-objets », leurs pensées, leurs craintes, leurs espoirs et leur triste destin.
Un même sentiment de révolte, de rébellion et de liberté vont unir Clod et Lucy et tout deux vont essayer de déjouer le terrible plan de la famille Ferrayor.
J’ai hâte de lire le tome 3 pour découvrir le destin de Clod et voir si Lucy fait de nouveau partie de cette histoire.
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